Monographie et direction d’ouvrages 2023-04-11T15:53:17+02:00

Monographie

Clarisse Picard, Philosophie de l’enfantement. Cinq méditations, Paris, Éd. Classiques Garnier, coll. « Philosophies contemporaines », n° 24, 2022. Pour commander le livre

 

Quatrième de couverture : La disparition probable de l’enfantement interpelle pour la première fois la philosophie sur le sens à lui donner. Cependant, comment cette dernière pourrait-elle être légitime à penser cette question alors qu’elle s’évertue, depuis sa genèse grecque, à rendre impossible toute considération sur la mère ? La phénoménologie transcendantale, initiée par Edmund Husserl, se présente pourtant comme une voie possible pour toute femme désirant se réapproprier ses enfantements dans une perspective féministe. À travers les cinq méditations présentées dans cet ouvrage, l’enfantement accède donc à la rationalité et les mères à leur identité de sujet philosophique. Au terme de cette traversée, la philosophie ne renaît-elle pas finalement à elle-même d’avoir pensé l’enfantement ?

 

Clarisse Picard, docteure en philosophie et titulaire d’un baccalauréat canonique en théologie, est maître de conférences aux Facultés jésuites de Paris. Ses recherches portent sur les philosophies de l’enfantement et de la naissance ainsi que sur la représentation du féminin, des femmes et des mères en philosophie.

 

Dans les médias : compte rendu, recensions, interviews

Contact :

Clarisse Picard

Professeure de philosophie

Facultés Loyola Paris (anciennement Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris)

clarisse.picard@yahoo.fr

 

Direction d’ouvrages

[2] Picard Clarisse (dir.), Incarnation, question ancienne, enjeux actuels. Approches philosophiques et théologiques, Préface d’Emmanuel Falque, Paris, Éd. Classiques Garnier, coll. « Rencontres », n°520, 2021. Pour commander l’ouvrage.

 

Quatrième de couverture : À la lumière des développements qui ont eu lieu ces vingt dernières années tant en philosophie qu’en théologie, les textes présentés dans cet ouvrage offrent une réflexion renouvelée sur l’incarnation. Penser l’incarnation confronte immédiatement le théologien, comme le philosophe, à un paradoxe lié au mystère même que ce phénomène déploie. Cependant, l’irréductibilité du phénomène au concept qui le recouvre ouvre la voie à une fécondité, tant philoso- phique que théologique, dont les répercussions anthro- pologiques et éthiques sont particulièrement d’actualité. Quatre axes de réflexion structurent le présent volume selon une optique pluridisciplinaire, successivement philosophique d’inspiration phénoménologique, éthique, anthropologique, enfin, théologique.

 

Avec les contributions de : Carla CANULLO, Guilhem CAUSSE, Marie CHAIEB, Éric CHARMETANT, Emmanuel FALQUE, Michel FÉDOU, Paula LORELLE, Clarisse PICARD, Jean-Louis SOULETIE, Laura RIZZERIO, Agata ZIELINSKI.

 

Dans les médias : compte rendu, recension

[1] Clarisse Picard, Geneviève Comeau, Claire-Anne Baudin et Jan Koenot  (dir.), Prendre corps, faire corps, livrer son corps. La Bonne Nouvelle du « Corps du Christ » aujourd’hui, Actes de la Session de rentrée 2019, Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris, Éd. Facultés jésuites de Paris, « Les cahiers Médiasèvres », n°198, 2019, pp. 131-157. Pour commander l’ouvrage.

 

Quatrième de couverture : 

« En entrant dans le monde, le Christ a dit : 

tu n’as voulu ni sacrifice ni oblation, mais tu m’as façonné un corps, […]

alors j’ai dit : voici, je viens faire, ô Dieu, ta volonté. » (He 10, 5-7)

 

Dans ce passage, sans doute quelque peu énigmatique pour nous de prime abord, l’auteur de la lettre aux Hébreux énonce un mystère qui est au coeur du christianisme, celui de l’Incarnation : le Père a façonné pour le Fils un corps.

 

Dans cette session, nous voulons mesurer la portée de ce mystère et nous demander : en quoi l’expression « corps du Christ » vaut-elle la peine d’être revisitée aujourd’hui ? Quelle est sa pertinence ? Quelle est sa signification ? Lorsque nous employons les expressions « corps de Jésus de Nazareth », « espèces eucharistiques » ou encore « Église dont la tête est le Christ », que signifions-nous ? En quoi réinterrogent-elles notre être au monde, notre corporéité, notre langage et notre foi ? Quelle bonne nouvelle annoncent-elles ?

 

Nous proposons d’approfondir ces questionnements en nous laissant, d’abord, interpeller par des représentations du Christ dans l’art, suivant les thématiques du corps offert, du corps Église ou du corps ressuscité. Puis, nous interrogerons notre expérience du corps dans ses rapports au langage de la foi. Le corps est, d’abord, ce qui nous singularise, ce par quoi nous faisons l’expérience de nous-même, du monde et d’autrui. Le corps est, aussi, une réalité sociale, un corps politique, une Église qui est corps du Christ. Notre corporéité, c’est, encore, l’expérience d’une radicale finitude qui interroge le mystère de l’Incarnation et de la Résurrection.

 

Chacun de ces axes de réflexion sera l’occasion d’un dialogue entre des points de vue philosophiques et théologiques contemporains.

 

Avec les contributions de : Claire-Anne BAUDIN, Geneviève COMEAU, Michel FÉDOU, Odile FLICHY, Étienne GRIEU, Anne LÉCU, Clarisse PICARD, Nathalie SARTHOU-LAJUS, Agata ZIELINSKI.